Pour des facilités de lecture, le carnet 3 a été divisé en 6 parties
Partie 1 du 22/01/1917 au 13/07/1917
Partie 2 du 13/07/1917 au 21/12/1917
Partie 3 du 04/01/1918 au 21/07/1918
Partie 4 du 12/08/1918 au 02/10/1918
Partie 5 du 06/10/1918 au 01/11/1918
Partie 6 du 02/11/1918 au 11/11/1918
CARNET N°3 Notes personnelles (suite) – 2ème volume du 22 janvier 1917 à la fin de la guerre.
Les déplacements de Georges PETIT vont le conduire dans la Somme, la région d’Epinal, la Marne, Château-Thierry, Epernay, Reims, Dormans, Nancy, puis Marne et Haute-Marne, Vosges, retour à Château-Thierry, Compiègne, à nouveau Montagne de Reims et la région de Souain et Sommepy.
Voilà, brièvement résumée l’errance de ce soldat, père de deux enfants en bas âge, pendant les deux dernières années de la guerre. Ses permissions ne lui apportent que des joies de bien courte durée. L’ennui le saisit de plus en plus.
L’écriture change : dans les deux précédents carnets, elle est très soignée. Dans ce dernier, surtout quand Monsieur PETIT sent que le cours de la guerre change, que les Boches perdent du terrain, que la situation politique en Allemagne même devient plus chaotique, l’écriture se relâche. Les dernières lettres de nombreuses lignes se prolongent par un trait horizontal : expression de lassitude ? Envie d’en finir au plus vite ? Soulagement ? Il suit aussi beaucoup moins les lignes de son carnet, l’écriture se fait plus rapide. Le cauchemar est en passe de se terminer.
De grandes périodes sans écrits, ou peu commentées, correspondent à des offensives :
- du 5 mai au 21 juin 1917, « peu de changements depuis l’offensive, qui malheureusement n’a pas réussi. Il y a eu des combats épouvantables mais pas de résultats».
- du 14 juillet au 15 août, puis au 4 octobre 1917 : quelques lignes sur l’utilisation de gaz asphyxiants et « l’ennui me prend et pendant plus d’un mois ce sont des journées atroces. »